De quel Dieu parle-t-on?

Publié le par José Gierkens

 

On ne choisit pas sa vocation

On ne choisit pas sa mission, on la reçoit

On doit chercher à la connaître,

On doit prêter l’oreille à la voix de Dieu.


Quel est ton Dieu ?

Gott mit uns, Dieu avec nous… Mais quel Dieu ?

Les paraboles nous parlent de notre vie et de Dieu comme du temps de l’absence ou en tout cas d’une présence difficile à discerner. Les jeunes filles étaient responsables de leur lampe et les serviteurs de leur talent. Voilà notre situation à tous exprimée ici. Nous sommes dans le monde, Dieu ne s’y voit pas et tout est remis entre nos mains.


En réalité Dieu n’est pas si loin que cela… mais de quel Dieu s’agit-il ?

Ste Thérèse de Lisieux : On obtient de Dieu ce que l’on en attend. Vous voulez un Dieu Justicier, il vous traitera selon la justice. Vous voulez un Dieu miséricordieux, il vous fera miséricorde. L’Evangile nous interroge sur l’image que nous nous faisons de Dieu, car c’est elle qui est à l’origine de nos comportements et de notre attitude à son égard. (Le Dieu dont vous me parlez n’est pas le Dieu de Jésus-Christ, n’est pas le Dieu qui se révèle dans l’Evangile.)


Bien des hommes et des femmes voient en Dieu un rival de l’homme, un justicier dont on doit avoir peur.

Rien d’étonnant alors qu’il n’ait plus de place dans notre vie.


Comme cela est éloigné de ce Visage qui se dévoile dans l’Evangile.

Le troisième serviteur est considéré comme mauvais et paresseux. « Je sais que tu es un homme dur, que tu moissonnes où tu n’as pas semé… » Il perçoit Dieu comme un concurrent de l’homme, un ennemi de la vie, un Dieu qui empêche la vie, qui exploite l’homme…tel que le présente le serpent de la Genèse, tel que l e présente l’Adversaire de Dieu ne cesse de le présenter à l’homme aujourd’hui.

De plus, il n’a pas osé le pas de la confiance,

Il est en règle, mais éteint, sans avenir


Jésus laisse entrevoir un Dieu qui surprend, qui s’apitoie, qui prend patience, qui attend une collaboration et une réponse fructueuse


Parabole provocante. 100 000 euros pour un talent.


Le seul capital que Dieu dépense à profusion, c’est l’amour. Il le dispense pour qu’il soit partagé de proche en proche. Comment répondons-nous à cette invitation ? En enfouissant ces mots d’amour en toute légalité dans un endroit sûr, ou en les faisant fructifier en source et en force de vie.


Le Père Charles de Foucauld, le Frère Universel béatifié en ce moment à Rome, est un saint à notre portée, même s’il reste inimitable... Après un parcours hors du commun, ce jeune militaire , né à Strasbourg, en quête perpétuelle du bonheur, qui essaya de combler le vide qui l’habitait par une vie mondaine et une vie de désordre…s’est converti après une rencontre avec un prêtre à Paris. Il S’installa en terre sainte, comme moine puis comme ermite. Ordonné prêtre, il part dans le désert algérien, et traduit les évangiles dans la langue des Touaregs. Il est allé au devant des gens simples et des oubliés. Il fut assassiné le 1er décembre 1916 par un jeune de 15 ans, membre d’une bande de pillards.


Les guerres au cours du siècle écoulé ont fait des dizaines de millions de morts.

Un seul homme tué par la violence de la guerre est un mort de trop. Douleur, tortures et deuil ne peuvent s’exprimer en quantités numériques, quelle qu’en soit l’ampleur, mais seulement à travers l’individu. Exhorter à la paix. Mettre en œuvre le devoir de mémoire.Les images qui au cours des informations quotidiennes arrivent chaque jour dans nos foyers montrent à quel point cela est encore bien nécessaire aujourd’hui. Appeler au rapprochement pacifique des hommes et des peuples entre eux, c’est aussi de notre mission, dans le concret de notre

Publié dans mathieusix25

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